Portrait de Moussa Baba Titi Sidibé, initiateur de la plate-forme “Gens de Guinée”

Si certains disent que les réseaux sociaux sont une perte de temps, de l’amusement, c’est peut-être qu’ils ne savent pas les utiliser. Dans ce cas on rate des occasions de rencontres comme celle de Babatiti et plein d’autres personnes. Partout où nous sommes il est beaucoup mieux de connaître les personnes que leurs personnalités, c’est ce qui nous rapproche les uns des autres.

J’ai connu l’homme il ya seulement quelques petites années et ici sur Facebook. Nous ne sommes pas encore rencontrés mais nos échanges sont comme entre amis physiques de longues dates. Il prend très bien mes blagues et ça fait très plaisir. Un esprit ouvert sous des cheveux qui sont uniques à lui. Ces cheveux…

J’ai toujours pensé qu’il faut rendre service à ceux qui rendent service et ce dans tous les domaines. Il ne faut pas les laisser tout faire sans qu’on ne fasse aussi pour eux. Les mettre en lumière eux aussi, c’est important. C’est dans cette idée que j’ai pensé qu’il fallait qu’il soit un de ces Gens de Guinée. Il le mérite et les Gens de Guinée doivent le connaître lui aussi. Connaître ceux qui tiennent le stylo ou le micro est un autre avantage pour la construction de notre Guinée avec sa diversité.
D’abord j’ai dit à Babatiti écoute mon frère, j’ai une proposition et c’est indiscutable, tu dois dire oui. Je voudrais bousculer dans ton espace Gens de Guinée pour faire un portrait sur ta personne.
Il me dit là tu me fais peur. Je lui réponds c’est comme que ça tu fais peur aux autres aussi? Des rires s’en sont suivis. Il était très surpris, il ne pouvait pas m’échapper, jamais je n’allais pas le laisser faire.
Le rendez-vous pour papoter conclu et son téléphone sonne pour un bon moment de détente.

Alors, on y va pour la découverte de l’artiste des mots et des lettres? Let’s go…

D’entrée de jeu Babatiti me dit: J’aime les gens de mon pays. Te croiser me pousse à te connaître. L’initiative Gens de Guinée est venu à la suite d’un compte Facebook que j’avais créé pour partager les messages des gens.

A la base Babatiti est un romancier. Il avait fait un manuscrit de 2000 examplaires en 2008 et en ce moment même il est sur une oeuvre poétique qui, si Dieu le veut bien sera publiée en Janvier 2024.

Tout a commencé à Dabondi1 pour Babatiti, ce quartier dans la commune de Matam à Conakry plus précisément Dabondi Badè(Bordure de mère à Dabondi). C’est un quartier où habitaient les ressortissants de Saramoussaya Mamou. Tous ceux qui venaient de ce village, trouvaient refuge à Dabondi Badè. Enfant peul du côté de son père et malinkè du côté de sa mère. Mais le jeune ne parlait que la langue malinkè proche du diakankè qui est le Kakabè, celle de sa mère. Bien qu’ayant reçu une éducation peule, il ne parlait pas la langue. Son père a dû s’y faire.

Issu d’une famille polygame, fils d’un transporteur et d’une femme d’affaires dans le tabac. Les deux premières épouses de son père dont sa mère sont des malinkès et les deux autres des peules. Une famille de 20 enfants dont il est le 10ème du côté du père et 5ème du côté de la maman.

Je dis 20 enfants? Il me dit oui chez moi c’était le paradis de la polygamie. Quelle belle expression et bonne sensation je venais de ressentir de lui!

Babatiti a grandi dans l’harmonie. Son père n’était pas fonctionnaire, mais ils étaient à l’aise, mangeaient à leur faim. “Mon père ne voulait que notre réussite. Jamais une seule fois je n’ai entendu mon père se disputer ni avec ma mère ni avec ses autres épouses. Moi j’ai eu du mal à savoir qui de mes frères et sœurs étaient de même mère que moi. J’ai un frère qui n’est pas de même mère que moi, il s’appelle Ibrahima Sadio, les gens nous confondent. Un autre en Allemagne Sifama.”

Malgré tout, le petit homme travaillait pour gagner son propre argent. Son père étant transporteur, il est devenu un habitué du métier.
“J’ai grandi au port autonome de Conakry. Je pouvais y passer une semaine sans aller à la maison et chômer l’école.”

A la naissance c’était Titi Sidibé, du nom de son grand-père maternel Titi Keita. Le papa a voulu ajouter un prénom musulman, donc Moussa, ensuite Baba. Au final on a Moussa Baba Titi
Sidibé.

L’école et Babatiti. Etonnant cela pourrait être, mais le tout petit Babatiti a été exclu deux fois. Une première fois au primaire à Dabondi1 pour impolitesse et aussi au collège Bonfi pour les mêmes raisons. En effet, le jeune avait du mal à l’école, il ne comprenait rien, les mathématiques et la physique le rendaient malade. La table des multiplications n’était pas sa tasse de thé, il ne retenait rien à rien.
De la 7ème année qu’il va redoubler à la 9ème il n’a connu que des difficultés.
De son exclusion du collège Bonfi son père l’envoya au collège Gbessia.
A Bonfi ce n’était pas une bonne époque pour les études mais là-bas il a développé son côté Soussou. Il y a appris beaucoup de choses de la vie.
Du collège Gbessia c’était le retour à Bonfi pour le lycée.
Babatiti n’aimait pas le protocole dans les études, il choisissait toujours la voie la plus rapide à trouver une solution. Tout petit, ses collègues étaient bien plus âgés que lui. C’est au Lycée Bonfi qu’il s’est émancipé dans les études, il est devenu populaire, le chouchou de tout le monde. Son premier surnom a été Le Savant, par ses astuces de la vie, son apprentissage rapide des choses .Tout maigre les filles l’appelaient “sac d’os”.
Les autres l’appelaient grosse tête.

Pourquoi grosse tête sur un sac d’os? A cause de ses cheveux.
Le Babatiti d’aujourd’hui avec ses cheveux pêle-mêle est le même depuis l’enfance.
“Je n’aimais jamais me peigner, me coiffer. Ma tête a toujours été ainsi.”
Enfant gâté par sa mère qui le lavait jusqu’à un âge avancé, le même âge que ses amis se lavaient eux tout seuls. Un jour il a dit ça suffit, désormais je me lave moi-même, parceque ses amis se moquaient de lui. Ils se moquaient aussi de lui parce qu’il avait toujours un gros sandwich en main fait du restaurant de sa mère.
“A Dabondi si tu ne supportes pas les moqueries tu ne peux pas y vivre.”
Mais il se souvient de ce jour quand un de ses amis est venu le trouver entrain de croquer dans un gros et bon sandwich. Un ami dont les parents n’avaient pas les moyens, il a senti que celui-ci avait faim et il lui a tendu le sandwich. La surprise a été pour lui d’entendre: Mon ami si tu me donnes ton sandwich qu’est-ce que toi tu vas manger ?

Enfant gâté mais qui aidait aussi à faire le ménage contrairement à ses frères. Il lavait le sol de la maison et partait au marché pour sa mère. Il mettait toujours ses sœurs aux devants et cela marquait beaucoup sa maman.

Revenons au lycée Bonfi. De là il obtient le Bac1 sciences-sociales. C’est en ce moment qu’il quitte la Guinée pour la Belgique. Ce n’était qu’un coup de chance. Il voyait les gens s’inscrire pour les études en Europe et il décida de faire la même chose. Surprise, il est accepté en Belgique. Le jeune lycéen descend dans un monde inconnu avec de grands espoirs.

Malheureusement la joie pour les études n’a pas duré. C’est le début d’une galère.
“Je suis devenu clandestin.”

En effet, Babatiti est venu en Belgique avec le Bac1. Ce dont l’école ne s’est rendue compte qu’à son arrivée. Ils lui ont dit que s’il a le Bac1 il y a forcément le Bac2. De là son inscription a été rejetée et le pauvre tout jeune, s’est retrouvé à la rue, un sans papier pendant cinq bonnes années.
Mais il faut vivre. Pour cela il est devenu vendeur à la sauvette en compagnie de compatriotes guinéens originaires du Fouta.
Babatiti, de père peul, qui ne s’était pas intéressé à cette langue paternelle en famille, finira par la maîtriser dans ce séjour en clandestinité. La vie joue de ces tours…

Mais il avait quand même pensé à apprendre le Nerlandais dans une école. La clé du bonheur.

C’est lors d’une journée porte ouverte à son foyer qu’une famille Nerlandaise va le récupérer. Il sera obligé de reprendre le lycée. Le nouveau Babatiti émergeait. Il s’est offert à la lecture, la littérature. Il va obtenir son Bac sciences économiques. Parcequ’il était toujours sans papiers, il ne pouvait pas aller à l’université. C’est une école de commerce qui va l’accepter. Dans cette école il va faire la connaissance de sa femme. Après ce cycle il va aller à l’université pour une année. Entre temps il avait été régularisé. Un jour sa femme lui dira qu’il doit retourner à l’université car il a quelque chose en lui qui a besoin d’être développé. Un soutien de taille pour lui. Il travaillait en ce moment dans le métro bruxellois.
A la base Babatiti a voulu être philosophe, mais galère sévissant il ne pouvait pas tenir, il a donc décidé de continuer dans les études de droit.

Vous avez Titi diplômé en droit public, droit bancaire et financier, droit des assurances. Expertise de 10ans en droit de la consommation, ce qui lui a permit de créer Kompini(ainsi dit pour retrouver la page Facebook).
Par force majeure, il pratique le droit de la famille en faveur de la communauté guinéenne pour les procédures de logement, asile etc…Il se prépare à écrire un livre à ce sujet.
Titi a aussi accompagné beaucoup de femmes dans des dossiers sur l’excision dont il a aussi une bonne connaissance. Au début il pratiquait également le droit immobilier. A rajouter dans la pratique d’aujourd’hui, le droit des contrats, droit de successions.

Babatiti grand homme de droit, souhaiterait changer le système médical en Guinée. Paradoxe? Allons comprendre.

Des membres de la famille de Titi sont décédés en Guinée à cause des erreurs médicales il dit. Le coeur tellement serré comme si c’était aujourd’hui.
D’abord son père. Suite à un accident de la circulation, son feu père allait avoir la jambe cassée avec des complications. Il va être opéré mais malheureusement les médecins n’ont pas pensé à faire des examens supplémentaires entre autres la vérification d’une hémorragie interne. Il était costaud il dit.
“Mon père pouvait tenir je sais.”
Il rend l’âme le 22 Mai 2003.

Depuis que Titi est arrivé en Belgique, il ne se passait pas 3 jours sans appeler sa maman. Malheureusement c’est le dimanche 4 novembre 2015 qu’il viendra la trouver dans le coma à l’hôpital à Conakry.
Au préalable, il avait été informé de sa maladie, c’était une blessure au pied. Il ne cessait d’envoyer des médicaments mais rien ne changeait et on ne voulait pas lui dire l’étendue de la maladie. C’est dans cette situation qu’il va décider de venir au pays. Il travaillait à distance. Le matin du 2 décembre 2015, son petit frère vient le chercher à la maison mais il ne lui annonce pas la mauvaise nouvelle. C’est à la porte de la clinique que le gardien lui dira les condoléances. Il n’a rien compris. A la confirmation du décès, il perda la tête et voulait tout casser, brûler. Deux erreurs médicales avaient emportées ses deux parents.
Comme si ce n’était pas tout, entre ces deux il y a eu deux autres cas.
Le frère ainé chez sa mère, Macka Sidibé décédait le 26 Novembre 2011 après une année de maladie sans qu’on ne puisse établir un diagnostic. Trois ans après c’est sa femme qui rend l’âme dans les mêmes conditions.

“Tous les médecins ne sont pas mauvais mais il ya un grand besoin de changer le système médical en Guinée. C’est ce qui m’a amené en politique bien qu’étant juriste. Ma mère savait que je ne pouvais pas faire la médecine car je ne supporte pas la douleur ou voir la douleur.”

Paix à chacune de leur âme. Amen.

Dans le parcours professionnel de Titi, un fait lui a marqué. Un jour il rencontre une grand-mère congolaise. Il lui demanda de lui raconter sa vie. Celle-ci étonnée lui demanda pourquoi. De discussion à discussion il finira par tout lui dire.
“Ce fait a changé sa vie et a changé la mienne.”
Il nous en dira plus un jour s’il plaît à Dieu.

Papa attentionné, très attentionné.
Père de trois enfants. Le premier est né en 2006.
“Je l’ai éduqué à la dure lui.” Il vient récemment de décrocher son examen d’entrée en médecine. Un examen très difficile en Belgique.
La deuxième est de 2013. La troisième le 1er Décembre 2016 soit une année “jour pour jour” après le décès de la grand-mère.
La quatrième en 2018.
“Je suis un papa qui passe du temps avec ses enfants. Ils ne sont pas vraiment allés à la crèche. Etant au barreau, j’ai quand-même poussé un peu ma carrière de côté pour être avec mes enfants à la maison. Je faisais de la consultance. Avec les filles je ne suis pas strict. Le temps qu’on passe ensemble c’est pour rigoler et rien d’autre.”

J’ai demandé à Titi ce qu’il pense des réseaux sociaux. Il dit:
Chanceux d’être là. Je reçois tellement d’amour que je pense que je ne mérite pas tout ça. Moi je préfère passer incognito, je sais que c’est contradictoire selon ce que j’écris. Franchement les réseaux sociaux sont un plaisir avec toutes ces affections envers ma personne. La dernière fois que je suis allé en Guinée j’ai rencontré bien plus de personnes des réseaux sociaux que ma propre famille.

Que penses-tu de:
Elhadj Diallo
“Mon ami de plus de 25 ans. On se voit peu mais on sait qu’on est là l’un pour l’autre. Je l’ai connu quand je faisais du théâtre.”
Makalé De Chico Sy
“Elle m’a fait aimer ce que je fais. C’est l’Américaine qui te met sur un piédestal. Une sœur dont je suis amoureuse. On se comprend sans se parler.”
Diallo Aziz
“Quand tu dis Guinéen tu penses Aziz. Il représente la Guinée pour moi.”
Madian Fria Diallo
“Si tu veux compter sur une personne, prends la avec toi. Une dame qui ne trahit jamais. Elle te grandi même en ton absence.”
Elhadj Kandjoura Camara
“Frère spirituel. Nous avons le même langage de la culture, les mots et leurs senses.”
Kadija Naby Diakité Diallo
“Vraie sœur sur les réseaux sociaux, gentille sœur.”
Gongoloma Soké Daikhabeh
“Je lui en veux d’avoir arrêté le journal fêlé. Avec l’immense talent qu’il a, il ne devait pas.”
Zenab Fofana-Martin
“Une belle rencontre pour moi. J’ai aimé faire son portrait, c’est une personne qui m’a touché par son humanisme”

Décris toi en une phrase et dis ton mot de la fin.
“Je suis Guinéen, passionné de littérature, romancier et créateur.
Je veux dire merci à la générosité de mes compatriotes, l’amour, le respect. C’est compliqué pour moi à gérer. Je sais que mon entrée en politique n’a pas plu à tout le monde et pas facile pour mon image. Mais j’espère franchement qu’on me comprends et respecte ce choix.”

Que pensez-vous de Titi ?

-Titi un ami, un frère, un collaborateur extraordinaire, on ne peut pas le côtoyer sans apprendre de lui. D’une gentillesse sans limite je prends un plaisir fou à le taquiner. Je remercie Dieu de l’avoir dans mon cercle restreint. Je lui donnerai sans réfléchir la nationalité de Fria. Ma famille et moi l’aimons trop.

-Humain, infiniment humain franchement

-Un amoureux de la Guinée parfois dérouté par les événements du pays : il oublie parfois que la Guinée doit être prise avec ses particularités si nous voulons trouver une solution pérenne, ce qui lui vaut souvent des découragements face aux événements du pays.

-Un modèle de guinéen chez lequel l’ethnocentrisme n’aura jamais une place , pour ça je l’admire sincèrement.

-Un gars qui a bon cœur
Il est tjrs présent pour aider.

-L’impertinence dont peut se prévaloir maître est le bouclier qui protège un être sensible, d’une grande générosité, doté d’un bon sens humain élevé.

-Lorsque j’ai rencontré Maître Titi pour la première fois, j’étais frappée par son langage corporel. Lorsque tu lui parle, il fixe le sol. Au début je pensais que c’était par timidité. À la longue j’ai compris que c’était sa façon à lui de se concentrer sur sur votre échange. Il est capable de te raconter plusieurs jours après votre conversation au virgule prêt.
Un homme au grand cœur, disponible, aimable avec un grand sens de l’humour et de l’autodérision.

-Attentionné, authentique, agréable, doux, prévenant, humble, fidèle en amitié, sensible, Titi exècre l’injustice et encense le mérite et le travail bien fait.

-Je ne sais pas où commencer. C’est un génie de l’écriture. Lui seul peut me faire faire de longues lectures avec son style unique à lui. Je l’aime et le respect. Ensemble dans le mouvement Amoulanfe j’ai su qu’il avait de l’amour pour son pays et voulait son progrès. Par ses écrits il a essayé d’apporter une sorte de révolution. Fan numéro une aux États-Unis c’est moi.

-Je lui pardonne tout.

Cette note de pardon et tous ces témoignages mettent un point à cette édition spéciale, cette hors-série, cette présentation du présentateur de Gens de Guinée.

Thanks a million my friend. I hope people like it and most importantly you. I just thought you deserved it after 28 éditions of your People of Guinea and more to come. Really looking forward to meeting you in person one day inshAllah. Until then, keep your hair and take care of your self. Grosse tête sur un sac d’os 😛

I’m out. Peace

L’église St Bride à Londres ou L’église des journalistes. La source du gâteau de mariage pièce montée.

St Bride’s Church Fleet Street

L’église St Bride sur Fleet Street à Londres, tire son nom de St Bridgit fille d’un prince irlandais né en 453. Bride en anglais veut dire la mariée. Le nom de l’église ne pouvait pas être mieux choisi. St Bridgit était membre d’une haute class dans l’ancienne culture celtic. Elle faisait beaucoup de dons. Elle avait offert beaucoup d’avoirs de son père qui lui donna l’autorisation de faire des activités religieuses. Dans ses voyages pour aller faire des dons elle emportait toujours elle du gâteau.

Sir Christopher Wren(1633-1723) est l’architecte qui a construit cette église en 1672. Un des premiers édifices qu’il a imaginé pendant que la City de Londres se reconstruisait à la suite du grand incendie de 1666. Un incendie qui avait ravagé presque tout dans la capitale.

La tour de l’église est constituée de 4 étages du plus grand au plus petit. Elle était grande de 71.3 mètres mais a diminué de 5 mètres en 1764 à cause d’un éclair. L’église St Bride est le deuxième plus grand édifice par Wren après la cathédrale St Paul qui se trouve à quelques mètres.

Pourquoi l’église des journalistes? En effet elle est construite dans le quartier où le journal en papier a été imprimé pour la première fois. C’est le quartier du journalisme. Tous les grands journaux britanniques ont vu le jour sur la Fleet Street dans le 20ème siècle. De ce fait, ils se recueillaient tous à cette église St Bride.

Dans un mariage, plus que tout, la coupure du gâteau par les mariés est sûrement le moment le plus attendu après la bise des signatures. Les invités veulent voir le gâteau, témoigner du moment de la coupure et deguster, suivie de l’ouverture de la piste de danse du vin d’honneur. Les gâteaux de mariage de nos jours viennent en pièce montée. Mais d’où vient l’idée?

Au 18ème siècle sur la Ludgate Hill qui coupe la Fleet Street vivait un chef pâtissier du nom de William Rich(1755-1811). C’est lui qui est à l’origine du gâteau de mariage pièce montée aujourd’hui. Il trouva cette inspiration à l’occasion de son propre mariage à Susannah Prichard(1758-1810) en 1776.

En effet, William Rich était un apprenti pâtissier chez William Stiles. Susannah la fille d’un coiffeur Davis Prichard, fabriquant de perruques non loin de là également.

William allant demander la main de Susannah, le futur beau père lui posa une condition. Lui présenter l’image du plus beau gâteau de mariage, un gâteau jamais vu encore. C’est en ce moment dans ses recherches que les yeux de William se sont élevés sur le sommet de cette église de St Bride. L’objection ne s’est pas posée, William et Susannah sont devenus mari et femme en coupant le premier gâteau pièce montée au monde.

Le couple continua de vivre sur la Ludgate Hill et auront 12 enfants qui avaient presque été tous baptisés dans cette église. Au moment de sa mort à Stockwell au sud de londres en 1811, William s’était construit une certaine richesse. Lui et son épouse ont tous enterrés à l’église St Bride ainsi que leur fils Henry Thomas en 1828.

St Bride’s Church Fleet Street

Cette église a survécu à la seconde guerre mondiale lorsqu’elle avait reçue un obus le 29 Décembre 1940. Dans les année 50 elle a été rénovée grâce à la contribution des journalistes et éditeurs qui travaillent dans la localité. Elle est enregistrée bien évidemment dans le livre historique de l’Angleterre.

Ma mère femme de ménage, mais qui est mon père?

Ma mère était femme de ménage chez mon père quand elle est tombé enceinte de moi. Quand la femme de mon père l’a apprise elle a aussitôt terminé le contrat de ma mère. Elle ne voulait plus nous voir, mais c’est quand j’avais 5 mois qu’on a quitté les lieux, mon père était en voyage. A son retour il s’était inquiété et s’est mis à notre recherche. Pendant des années il n’a eu aucunes nouvelles de nous, il était allé jusqu’au village de ma mère.

Quand j’ai eu 5ans ma mère m’a envoyée chez une de ses copines qu’elle avait rencontrée à Accra. Je n’étais qu’une petite fille mais cette femme était méchante avec moi. Elle me maltraitait sans cesse. Ma mère était alors obligée de venir me chercher plus tard. La vie était très difficile, on ne mangeait qu’une fois par jour. Au primaire j’étais obligée d’aider ma mère à vendre de l’eau.

Je partais à l’école publique, malgré les difficultés j’arrivais à faire de bonnes notes. J’ai été admise dans un collège internat . Ma mère n’ayant pas les moyens, nous avions sollicité de l’aide auprès d’un oncle qui n’avait pas hésité de nous renvoyer. Désespérée, j’ai demandé à ma mère qui était mon père.

Elle m’a dit que mon père nous avait abandonné quand elle était tombée enceinte et depuis ce jour elle n’a plus entendu parler de lui. A cet instant j’ai sû que c’était la fin pour mes études, je n’irai pas à cet collège internat. Dès le lendemain commençait pour moi la vente des sachets d’eau avec d’autres élèves de mon âge dont les parents ne pouvaient pas également assurer les frais d’études.

Un jour, un monsieur qui achetait de l’eau me demada pourquoi je n’allais à l’école. Je lui raconta mon histoire. Il était si ému qu’il a proposé de payer pour mon collège. Ma mère et moi n’en revenaient pas. Je lui ai dit que j’étais déjà en retard sur les autres. Il insista et heureusement le collègue accepta de me prendre.

Là j’ai fait la connaissance de Séraphine. On est devenu de bonnes amies. Les gens disaient qu’on se ressemblait. Séraphine me parlait toujours de sa famille. Ça donnait envie de découvrir chez elle. Ça me faisait de la peine parceque moi je ne pouvais inviter personne dans la maison en tôles où j’habitais avec ma mère. Je trouvais toujours des excuses quand Séraphine demandait à me rendre visite.

Séraphine était très gentille mais très timide aussi. Elle avait peu d’amis. A l’école elle avait des difficultés. Je me suis alors engagée à l’aider avec les devoirs. Un weekend de sortie d’internat elle m’invita chez elle. Elle voulait que je rencontre ses parents à qui elle parlait chaque fois de moi. Quand on est arrivé, sa mère était un peu froide, mais le père très accueillant. Il n’avait pas arrêté de me fixer du regard, j’en étais gênée.

En effet, Séraphine et moi nous nous ressemblions et on ressemblait à son père. A un moment il a arrêté la conversation et prétendait répondre à un appel. Il tenait son téléphone de telle façon que je pensais qu’il prenait une photo de moi. Après il reviendra demander à Séraphine et moi s’il pouvait nous prendre en photo.

Au retour à l’internat on avait pris beaucoup provisions et depuis ce jour Séraphine a commencé à me raconter l’histoire de sa famille. Elle me disait que sa famille avait une femme de ménage mais que sa mère l’avait renvoyée quand elle était tombée enceinte. Séraphine est une personne émotive tout autant que moi. Elle était triste pour la pauvre dame car elle se demandait où elle aurait pû aller sans ressources. Elle coulait des larmes en me racontant l’histoire. Elle me faisait pleurer moi aussi. Cette histoire lui avait été racontée par sa grande sœur.

Ce semestre là, Séraphine n’avait pas obtenu une bonne note en économie. Je lui ai dit alors qu’on va se mettre au travail. On a passé des nuits blanches. Je me sentais redevable auprès de ses parents pour leur gentillesse à mon égard. Je n’avais pas à fatiguer ma mère pour de la nourriture. J’en avais tellement que je lui en enovyait des stocks. Le semestre suivant Séraphine s’est remise à jour et a dépassé la moyenne. Ses parents étaient très heureux et moi aussi.

C’était un bon cycle académique avec Séraphine. J’étais contente et triste à la fois. J’avais beaucoup appris et je m’étais assurée de la même chose pour Séraphine. Mais c’était la fin, le Monsieur qui me sponsorisait ne pouvait malheureusement plus continuer de payer pour l’université. Séraphine elle, partait poursuivre ses études peu importe ses notes.

Le denier jour, son père est venu nous récupérer. J’étais joyeuse parce que c’était pour la première fois j’allais m’asseoir dans une voiture privée. Quand on est arrivé chez moi, Séraphine m’a demandé laquelle des maisons était la nôtre. J’étais très gênée mais je n’avais pas le choix. Ils m’ont déposé et pendant des semaines on ne s’est pas contacté. De loin ma mère, vendant au bout de la rue nous avait aperçu. Ce soir là elle me posa beaucoup de questions. Elle voulait tout savoir d’eux. Je ne comprenais rien et j’ai commencé à avoir des doutes. J’étais sûr qu’il se passait quelque chose.

Un matin j’entendais klaxonner une voiture derrière moi. Je ne m’attendais à personne, je n’avais pas de contact avec Séraphine car je n’avais pas de téléphone. Pourtant c’était elle, venue me chercher pour sortir. Je n’avais rien à porter. Elle me prit dans un magasin et m’achèta des habits. Elle était la seule vraie amie de ma vie. Au retour elle ne voulait pas me lâcher. Elle demanda qu’on parte chez elle pour le weekend. Je supplia ma mère qui ne voulait pas.

Ce weekend là les résultats de nos examens avaient été publiés. Séraphine avait décroché de bonnes notes. J’étais heureuse pour elle. Elle partait poursuivre ses études aux États-Unis. Quant à moi, qui va même pouvoir m’inscrire dans une université au Ghana?

Séraphine me demanda dans quelle université j’allais m’inscrire. Je lui ai dit que j’aime l’université de kurst mais ma mère ne peut pas supporter les frais. Elle promis de parler à son père quand il reviendra de son voyage. Moi j’étais une fois encore gênée d’une telle autre situation, mais je suis restée calme.

Sur la terrasse en train de jouer, une voiture klaxonne à la porte. Séraphine s’écria “oncle”. Les deux entrent un moment. Je lui ai demandé si ce n’était pas son père. J’étais confuse car les deux se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Elle me répondit que c’était le frère jumeau de son père. Des jumeaux identiques.

A l’intérieur de la maison, le monsieur n’arrêtait pas de me regarder. Sur mon cou il y’a un grin de beauté. Le même que porte ma mère. Il n’a pas arrêté de me regarder et poser des questions comme si j’étais une voleuse. Il voulait savoir qui était ma mère et mon père. Je lui dit pour ma mère, mais pour mon père, je lui dit que je ne l’ai jamais rencontré. Pourquoi toutes ces questions? Je me demandais.

Il me demanda si j’allais partir à l’université comme Séraphine. J’ai dit non parce que ma mère n’a pas les moyens. Tout de suite il a offert de payer mes études. J’ai pleuré devant lui en me demandant ce que j’ai fait pour mériter tant de gentillesse. Il me sera dans ses bras. Je raconte à Séraphine qui me dira que son oncle vivait aux États-Unis. Son mariage n’avait pas réussi et donc il a décidé de rester célibataire.

Quand je suis rentrée chez moi et informé ma mère elle était très contente. Mais j’avais un pressentiment qu’elle était au courant de quelque chose. Deux jours après, Séraphine est venue avec son oncle. Quand il a vu ma mère il l’a appelé par son nom et ma mère est tombée en sanglot.

L’oncle de Séraphine était mon père.

Il avait eu une aventure avec ma mère quand elle était femme de ménage chez Séraphine. C’est après son départ pour les États-Unis que ma mère, 17 ans à l’époque, a réalisé qu’elle était enceinte. La mère de Séraphine a cru que c’était son mari le père. C’est pour cela qu’elle nous avait mise à la porte.

Le grin de beauté que je porte sur mon cou l’avait tout de suite dit quelque chose. Ma mère l’a sur son dos. D’explications en explications ce soir là, on avait pas dormi des heures. Il nous a sorti du taudis pour une belle maison. Il n’arrêtait pas de s’excuser car il ne savait rien. La femme de son frère ne lui avait rien dit.

Il reparti aux États-Unis mais chaque trois mois il revenait nous voir. Séraphine avait décliné les études aux États-Unis et nous sommes allées ensemble à l’université de kurst. Elle passe beaucoup de temps chez moi maintenant. Les gens pensent qu’on est jumelle, sauf qu’elle a un plus gros derrière que moi.

J’ai maintenant 21 ans. Je n’ai pas oublié le premier monsieur qui avait payé mon collège Internat. Cette fin d’année je lui ai apporté de l’huile, du riz, de la viande etc.

Il faut aider les plus démunis. Séraphine et moi avons décidé de créer une ONG pour les jeunes filles en besoin.

Histoire tirée du compte twitter: @Accraaaaaa

Why France should win the Qatar World Cup ?

Credit: @equipedefrance

Fifa World Cup is the biggest sport’s event in the world. Football is the sport that unites nations. During the month of event, every country rally behind their team, whether some fans like the sport or not. It’s a complete different atmosphere. It takes six games to become champions.

Each team come to win. Some are predicted to be champions because of their records, others are simply under dogs. But football sometimes comes with surprises upsetting big teams. 

This year is the Qatar edition with only hours to the final. It’s probably the edition that wrote more stories on the pitch than before, beautiful stories. 

On Sunday 18 December It’s France and Argentina in the final Both are hungry as ever to lift the trophy. 

But why France should win? Let’s try to say, based on records for the last 24 years. 

During summer 1998, France was hosting the 16th world cup. A young new generation led by captain Didier Deschamps. All the way to the final France was unbeaten, topping their group with three wins.

July 12 at the Stade de France they beat the title holders Brazil by 3 nil and Zinedine Zidane becoming man of the match. 

History written, at home, les bleus were on the way to showcase their talent in the coming years. 

At the Japan-Korea Cup in 2002, the upset happened for the title holders. Les bleus were bottom of their group so went home after the first three games. 

Four years later it was Germany 2006. With one nil and two draws, France progressed to the last 16 and saw itself in the final against Italy. At full time it was 1-1 taking them to extra time during which an argument happened between the two scorers, Zinedine Zidane and Marco Materazzi. Zidane took a red car for headbutting Materazzi in the chest. 

On penalties Italy won 5-3. Zidane was still rewarded as best player of the tournament. 

In 2010 for the first time, Africa was hosting the games in South-Africa. 

Another early exit for France at group stage. Spain went to win its first trophy against Netherlands.

France came back with force in Brazil in 2014. They finished top of their group but were stopped in the quater finals by Germany champions of the edition against Argentina. 

French Paul Pogba became the best young of the tournament. 

Russia 2018, les bleus are on fire. They’ve regained their energy of 1998. Unbeaten to the final to lift their second World Cup. Again a French, Kylian MBappé became the best young. It’s the second world cup for France and first for Didier Deschamps as manager after lifting the trophy as captain in 1998. 

Qatar 2022 is the year France could write various stories. If les bleus win against Argentina on Sunday 19 November 2022, Didier Deschamps will match Vittorio Pozzo the only manager to win back to back in 1934 and 1938 with Italy. He will be the only manager to win back to back plus a win as player captain. 

In this team of France plays 25 years old Marcus Thuram. Son of Lillian Thuram who won with Didier Deschamps in 1998. Marcus was only 1 year old. Today managed by his dad’s former colleague.

Les bleus will not only be writing a story for France, they’re are individual ones to be counted. Adding to the above, Kylian MBappé the first player to score 9 goals in the world cup before the age of 24. Beating the record of the magnificent Pelé who posted 8.

In 20  years France is the first country to play consecutive finals. Brazil from 1994-2002 did three straight. 

Argentina has two, France has two. On Sunday it’s the showdown Kylian-Messi.

Les bleus should win it. Allez les bleus.

London is a forest, but history first.

Portman Square London

Coming out of Baker Street station, taking Baker Street going south towards Oxford Street, you will come to Portman Square after under 10mn walk. A beautiful private garden with the access to the residents and few businesses around.

A garden with multiple trees and a tennis court. One exit gives to the grand Churchill Hyatt Regency London and the other to the famous Home House also opposite to Nobu Hotel.

Portman Square has an amazing story going back to when the French Ambassador used to live on the south side of the garden. In April 1802 he organised a celebration to mark the Treaty of Amiens, a peace treaty between France and England. On the illuminated building, the word “Concord” was projected but was reportedly understood as “Conquered”. That situation brought fearful of mob violence. Because there was no police presence, 32 men, the gardener and his men with other people took charge of security patrols. Their fears were later justified as the Ambassador’s windows were smashed. But the garden stayed untouched.

Plain trees (350 years old)

From history to the green. Portman Square contains a collection of different trees of different ages and heights.
On the grass court there are plain trees planted 350 years ago. Standing and well maintained.
In the middle of the garden towards the tennis court there is the ginkgo tree of 60 years old.
By its side the 160 years old cycad tree. The cycad tree grows yearly. Each year it grows by 1cm.
In a greenhouse at Kew Gardens West London, there is the oldest pot of cycad in the world.

Ginkgo tree (60 years old)

London is a forest. As surprising as it can be for many, but it is real according to a UN definition. The United Nations says that any area that has at least 20 percent trees is classified as a forest. London has 21 percent which is 8.4 millions, almost one for every person. It even says that London is the largest urban forest in the world.

Cycad tree (160 years old)

According to i-tree technologies, trees remove 2,261 tonnes of pollution from London’s air each year.
Trees prevent 10 times the volume of water in the serpentine from entering or flooding, drains each year. Trees also store carbon and cool buildings, reducing energy use in summer and winter.
It’s reported that with all these ecosystems it would cost £6.1bn to replace London’s trees and according to i-tree that’s not calculating their contribution to public health and general joy.

Boris Johnson, le retour à la primature?

Cette semaine le UK a inscrit une page de son histoire de gouvernance. La fin de la primature la plus catastrophique que le pays ait connu, un service de 44 jours offerts par Liz Truss. Du 06 septembre 2022 au 20 Octobre 2022.

La semaine prochaine sera t-elle une autre avec le retour de Boris Johnson après deux ans et 1mois de primature?
Lui-même aurait été étonné de la rapidité de ce processus même si dans son discours de départ il avait indiqué qu’il allait revenir.

En effet le 06 septembre 2022, l’ancien et probable prochain Boris Johnson disait dans son aurevoir les amis nous nous reverons un jour: Comme Cincinnatus je retourne au champ.
L’histoire révèle que lorsque Cincinnatus le chef d’état et chef de guerre romain s’était retiré au champ et que Rome a eu besoin de lui, il est revenu.

Boris Johnson sait comment fonctionne les choses, il a cette qualité de séduction malgré tous ses déboires. Il connaît son parti et sait qu’il avait été élu par le peuple mais a été forcé de partir sans avoir fini son mandat de cinq ans, par ses propres erreurs. Une enquête administrative sur son dos, accusé d’avoir menti dans la gestion du Covid. Maintenant que l’occasion jamais pensée se présente dans un parti Conservateur complètement renversé, il écourte ses vacances sachant qu’il a un soutien fort pour revenir aux affaires and finish the business.

Il a rencontré hier nuit celui qui pourrait être un obstacle et qui détient lui aussi un bon nombre de soutiens, son ancien ministre des finances et ancien candidat à la primature, Rishi Sunak.

Si Boris Johnson peut convaincre Sunak de se retirer de cette nouvelle bataille, le UK aura inscrit en une semaine deux pages de son histoire de gouvernance.
Le retour de Boris Johnson à la primature après 44 jours de son départ. Du jamais fait au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et Irlande du Nord. Jamais un premier ministre n’a quitté le pouvoir et est revenu.

A retenir aussi si c’est Rishi Sunak qui est choisi pour cette deuxième tentative, il sera la première personne d’origine indienne à être Premier Ministre au Royaume-Uni.

Quand pour la prestation de serment du Roi Charles III ?

Le deuil est terminé pour la Reine Elizabeth II. Désormais le Royaume doit prêter allégeance à Charles III Roi du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et Irlande du Nord ainsi que des 14 pays du Commonwealth.

L’hymne nationale a changé de titre. De God Save The Queen à God Save The King. Mais le contenu reste le même.

Le Roi est en fonction mais ne prêtera serment que l’année prochaine pour des raisons de tradition et de logistique.
La Reine Elizabeth II avait elle attendu 15 mois avant de prêter serment suite au décès de son père George VI
La cérémonie pourrait se tenir soit le printemps ou l’été 2023. Si c’est en été ça pourrait être le 02Juin date anniversaire du couronnement de sa mère.

Le Roi Charles III ne souhaite pas une cérémonie grandiose. Mais il voudrait une cérémonie representative des différentes communautés et foies religieuses.

Le Roi prendra place sur le Trône appelée Edward’s Chair( Le siège d’Edward). Selon Buckingham Palace il portera la couronne St Edward’s Crown (La Couronne d’Edward). Une couronne faite d’or solide et incrustée de 400 pierres précieuses.

La cérémonie sera conduite par l’archevêque de Canterbury. Elle aura lieu à Westminster Abbey, le même lieu où s’étaient tenus le marriage, le couronnement et les funérailles de la Reine Elizabeth II.

Camilla prêtera elle aussi serment et portera la couronne en platine et diamant qu’avait portée la Reine Mère Elizabeth en 1937. Elle s’appelle déjà Camilla Queen Consort. C’était la volonté de la Reine Elizabeth II que Camilla porte le statut de Reine.

D’ici cette cérémonie le Roi peut déjà commencer à jouer son rôle. Aussi d’ici deux ans tout ce qui portait le nom et l’effigie de la Reine Elizabeth II doit être remplacé par King Charles III.
Normalement le passeport est valide jusqu’à la date expiration.

Ousmane Camara (OC) head coach Barton College Women’s football.

Ousmane Camara (OC) head coach Barton College Women’s Football

Ousmane Camara (OC) studied political sciences and international relations. He simultaneously played football for his university. It’s at the end of his studies that his own coach advised him to take on coaching job as well. He then took the opportunity and in 2008 he started with the boys.

Two successful years finishing consecutively first and second at the university championship. From the boys team, Ousmane was given the girls team in 2016.

Ousmane Camara thinks that girls are more disciplined, they listen and carry the action plan.
“Women are different than men. You can’t scream at them for mistakes, they’ll underperform.”

The college league is one the more difficult with 230 teams from which 20 are selected. Since 2016, Ousmane has won once in 2018. In 2016-17-19-20 and 22 Barton College finished second.

OC thinks that Africa has talents especially the Anglo-Saxon Africa. He thinks that Guinea U20 has a great future ahead.
“There’s a need of a solid structure and women should be at the same level as men. Football today is not only a men’s game. The recent European championship proved how much potentials there are with women.”

Barton College Women’s football 2021

Since 2008, OC has obtain different diplomas and climbed the ladder. He claims to be ready to coach a national team such as guinea.
“I coach girls who play for their country such as Ghana, Venezuela, Paraguay etc …

Ousmane Camara “OC” is available on WhatsApp via +1785656188 or by email Eljonga@yahoo.fr

Ousmane Camara (OC) entraîneur de l’équipe féminine de football du Collège de Barton dans le Kansas aux États-Unis.

Ousmane Camara (OC) head coach Barton College Women’s Football.

Des études en sciences-po et relations internationales, OC jouant au football pour son université a eu l’opportunité de devenir entraîneur de football grâce aux conseils de son coach à lui. Depuis 2008 donc, OC s’est engagé dans le métier.

Il commencera par entraîner les garçons. Après deux années de succès en terminant consécutivement 1er et 2eme du championnat universitaire, il se verra confier l’équipe féminine. Depuis 2016 il est avec elles.

Pour Ousmane, les filles sont plus disciplinées. Elles écoutent et exécutent le plan d’action.
“Les filles sont différentes des hommes. Crier sur elles à cause d’une erreur fait baisser leur rendement pendant le match.”
La league des collèges est l’une des plus difficiles avec 230 équipes des quelles 20 sont sélectionnées pour la league supérieure.
Depuis 2016 OC a gagné la league une fois en 2018. Pour les années 2016-2017-2019-2020 et 2021 Barton Collège a terminé deuxième.

Barton College Women’s football 2021

OC pense que l’Afrique a du talent surtout les pays anglophones et le niveau U20 de la guinée qu’il pense à de l’avenir.
“Il faut une bonne structure en place et je crois que les filles doivent être au même pied d’égalité que les hommes, les mettre à l’aise. Le football d’aujourd’hui n’est plus uniquement que pour les hommes. La récente coupe d’Europe a révélé au monde combien de fois il y a du potentiel chez les filles.”

Depuis 2008, OC a passé plusieurs diplômes, grimpé des échelons. Il se dit prêt à prendre une équipe nationale comme celle de la Guinée. Il reste à disposition si besoin se présente.
“J’entraîne des filles qui jouent pour leur pays tels que le Ghana, le Venezuela, le Paraguay etc…

Ousmane Camara est disponible sur WhatsApp au +1785656188 ou par email Eljonga@yahoo.fr

Sport as a personal development.

The definition of sport is an activity involving physical exertion and skill in which an individual or team competes against another or others for entertainment.
Not only a physical activity that people can see, sport is also known to have a positive impact on the mind. It gives that sense of good feeling on the body and the mind.
“Healthy body in a healthy mind.”

The importance of sport is showing more and more in societies today as people are realising or feeling what junk and lack of movements are doing to them. As for a country, an unhealthy nation is a costly nation. People are starting to move, whether on their own or in groups, the mood of getting fit is coming around. In a gym or outdoor the phenomenon is settling. In Conakry Republic of Guinea, among many others, a young man called Sylla Maly is marking his steps. He does not only do sport, he is a body builder. Meet Sylla Maly.

Born on 14 February 1993 of farmers parents in the northeastern city of guinea in siguiri, Maly moved to conakry in 1999 after the passing of his father. He was coming to join his elder brother at 767km away from his birthplace to attend school. A new life was beginning for both, far from their mother.

Since 2020, Maly is the face of the biggest radio station for young people. It all started in 2018 when he met a friend on social media. A pilot for air france who introduced him to sport. He registered Maly to attend a gym. Since then, it had become a passion. Two years later into his body building, he sent a funny tweet to Lamine Guirassy the CEO of Hadafo Media. A large media group in guinea. As funny as it could be, Lamine straightaway got it touch with him.
There the connection began and Lamine signed Maly as the face of SweetFM Guinea. A music radio channel of Hadafo Media group.
“Mr Lamine Guirassy is like a step father to me.”

Sylla Maly

From Siguiri to the capital Conakry and to find his fortune via social media.
Body building says Maly is about discipline, courage and mostly patience.
“To have a body like mine, you have to get to work, stay focused like anything else you want to achieve in life. It is the only way. Work out, eat and sleep well. Also it depends on where you want to get to. Either lose weight, lose weight then build muscles or you’re slim and want to build muscles. Depending on your goal, you set your path.
In 2019 I was weighed 60k. Today in 2022 I am at 100kg and without using supplements.”

Maly has made body building as a profession. A daily trip to the gym in suburb Conakry.
“Sport keeps me happy, it gives me mental stability and I am excited about my body. My goal in five years it to own my own gym and a sportswear shop.”

Sylla Maly 2019-2022

Contact Sylla Maly on WhatsApp: +224 623349452